Immergez-vous sans plus tarder dans l’univers de la musique fantasque du vide intersidéral ! Space rock, space disco, free jazz, musique électronique...Une galaxie d'artistes se sont inspirés de l'Espace.
Voici une sélection musicale qui vous fera voyager à travers les étoiles ! Attention, décollage imminent !
La musique de l’Espace c’est celle du silence, un silence infini, un vide intersidéral. La musique est là pour combler ce vide.
Une galaxie musicale d’artistes compose depuis toujours une musique fantasmée de l’espace. Ils inventent des projections imaginaires fantaisistes de l’espace pour offrir une bande son hallucinée à ce cosmos silencieux. C’est une source d’inspiration pour les musiciens qui remonte bien au-delà de la conquête de l’espace et qui inspire le chamanisme et le soufisme. Il y avait même durant l’antiquité une musique des sphères chez les pythagoriciens.
En parallèle de la conquête de l’espace, c’est le moyen d’échapper parfois à la pesanteur d’une réalité terrestre terrible : il s’est joué une conquête en musique.
Gustave Holz en créant la bande son de la guerre des mondes, élabore une guerre cosmique avec une dimension métaphysique.
Le thérémine est l’instrument de musique électronique utilisé pour imiter le son des envahisseurs au cinéma. L’artiste Sun Ra en fait également usage avec le synthétiseur Moog pour un jazz plus électronique.
Progressivement, des artistes vont reliés le cosmos intérieur au cosmos interstellaire. Le cosmos intérieur va insuffler au dépassement de tout être face à un environnement cosmique hostile pour l’espèce humaine, à une sorte de Surhomme à travers l’accession de la connaissance. Ainsi les personnages fictifs de Ziggy Stardust et Sun Ra en sont les figures emblématiques. Pour David Bowie, Ziggy Stardust est un messager humain d'une intelligence extraterrestre tandis que pour Herman Blount alias Sun Ra, il est question d’un dieu du soleil enlevé par les extraterrestres sur la planète Saturne pour « vaincre le chaos à travers son art ». David Bowie avec Ziggy invente le rock venu de Mars. Le groupe français Magma a inventé le kobaien, langage extraterrestre parlé sur la langue Kobaïa. Leurs titres sont chantés en kobaien et raconte l’histoire de terriens qui fuient la Terre pour la planète Kobaïa.
Mais l’Espace c’est aussi pour la condition humaine une atmosphère oppressante. Elle va donc se caractérisé à travers la musique par l’angoisse de la musicalisation des bruits pour reprendre l’expression d’Elizabeth Giuliani avec parfois des résonances sourdes, des respirations lancinantes. Echos et réverbérations y seront employés et exprimés à travers le dub. Une musique qui se meut lentement dans le temps et dont la musique électronique va s’approprier.
Des mouvements culturels tel que le Space Age, l’afrofuturisme ou encore le rétro-futurisme feront des avancées technologiques et de l’exploration spatiale de véritable développement culturel. On tente à partir de la création de la « musique concrète » par le groupe de recherches musicales de Pierre Schaeffer et Pierre Henri de conceptualiser scientifiquement un art des sons et des bruits.
Des groupes comme Daft Punk ou encore Air vont incarnés une vague de rétro-futurisme qui exprime la nostalgie du temps où l’avenir de la musique électronique et les voyages dans l’espace semblait sans limite.
Jean-Michel Jarre a été commissionné par la Nasa pour écrire un morceau qui sera joué dans l’apesanteur. Sa musique incarne le futur. Il explique d’ailleurs que dans l’espace on entend uniquement les sons de son propre corps et plus particulièrement les battements de son propre cœur.
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