Japon années 1960.


 

Tandis que Tokyo, en pleine reconstruction, conforte son grand retour sur la scène internationale avec l’organisation des JO, un groupe de jeunes ouvrières de l'usine textile Nichibo, baptisé les Sorcières de l’Orient, connait un destin hors du commun. Après le travail, elles s’entraînent dans les conditions les plus rudes pour se hisser au sommet du volley-ball mondial. Nul besoin d’être fan de volley-ball, le film de Julien Faraut fascine autant par sa forme que par son contenu. Un mélange très réussi d’images d’archives retravaillées, stupéfiantes, des entraînements notamment, et d’images animés de manga sur fond d’electro hypnotisante. Car à travers l’histoire de cette équipe, c’est la reconstruction du japon d’après-guerre qui est évoquée. Aujourd’hui septuagénaires, cinq de ces joueuses reviennent avec espièglerie sur cette violence morale et physique imposée par un entraîneur, vu comme une figure paternaliste, qui les a propulsées au sommet. Leur histoire nourrira la pop culture durant des générations.

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